Etude des herbiers aquatiques

Etude des herbiers aquatiques

On appelle « herbiers aquatiques » les végétations composées de plantes flottantes ou enracinées qui colonisent les pièces d’eau libre. Ils constituent des zones refuges pour la faune et possèdent parfois des propriétés épuratrices.
Les herbiers de l’étang de Haute-Jarrie sont mal connus et sont soumis à de fortes variabilités sans doute liées aux fluctuations des niveaux, des températures, voire de la qualité de l’eau. L’association Gentiana a été missionnée pour réaliser un état des lieux de ces milieux et envisager un
suivi dans le temps. Cette étude implique des prélèvements à partir d’une embarcation non motorisée. Il s’agit d’une mission à but scientifique qui bénéficie d’une autorisation spécifique de la Réserve. En dehors de ce cadre, l’usage d’embarcation est strictement interdit.
L’intervention est prévue le 6 septembre mais pourra être décalée de quelques jours selon les conditions météorologiques.

Risque incendie, niveau 1 d’alerte déclenché

Risque incendie, niveau 1 d’alerte déclenché

Actuellement, la Préfecture de l’Isère a placé le département (hors massifs montagneux) en aléa incendie de forêt et de végétation modéré.

Cliquer ici pour accéder à la carte de l’aléa incendie, mise à jour quotidiennement.

La Métropole a donc déclenché le NIVEAU 1 de son volet « Préventif incendie/feux de forêts » du Plan Intercommunal de Sauvegarde Métropolitain.

Une information des usagers est réalisée sur site afin de rappeler la réglementation des Réserves Naturelles Régionales concernant l’interdiction des feux et des comportements pouvant causer des départs d’incendie (jet de mégot dans la nature, déchets, …). Les contrôles seront accentués et les verbalisations systématiques en cas d’infraction.

Si le niveau d’aléa augmente, la RNR des Isles du Drac pourrait être soumise à une fermeture préventive, selon la prise d’arrêtés par la Préfecture ou les communes concernées.

Une chenille dans une botte de foin

Une chenille dans une botte de foin

Le Sphinx de l’Argousier – Hyles hippophaes (Esper, 1789) – est une espèce de priorité 1 dans le plan de gestion du fait de sa valeur patrimoniale. La chenille se développe spécifiquement sur l’Argousier – Hippophaë rhamnoides. Discrète, elle se réfugie au pied de l’arbuste en journée et monte la nuit dans le feuillage pour se nourrir. Elle est donc difficile à observer.

Des adultes de Sphinx de l’Argousier ont été vus récemment sur la RNR mais les dernières observations de la chenille, signe de la bonne reproduction de l’espèce, remontent aux années 90. Afin de retrouver la chenille, l’équipe gestionnaire a fait appel à Yann Baillet (association Flavia) spécialiste des hétérocères (ou papillons de nuit). Il a proposé une prospection nocturne avec des lampes à UV. En effet, depuis de nombreuses années, les lampes à UV ont été employées pour repérer des scorpions la nuit, ces derniers s’illuminant sous l’effet des lampes ; plus récemment, d’autres groupes d’invertébrés ont été éclairés de la même manière et certains réagissent également, dont la chenille du Sphinx de l’Argousier.

Une première prospection a eu lieu fin juillet et une autre est prévue fin août. Plusieurs groupes se sont soudain illuminés sous les yeux des prospecteurs : araignées, sauterelles, escargots, punaises, lichens… Nous partagerons les résultats de ces prospections en fin d’année. Comme toute action de suivi, l’usage de lampes à UV peut perturber la faune et la flore, aussi ces dernières ne peuvent être réalisées que dans des conditions contrôlées, par l’équipe gestionnaire et les prestataires choisis. A ne pas tenter dans son jardin ou un quelconque espace naturel donc ! 

Réserves Naturelles de France va tester son nouvel outil de médiation à destination du public sourd

Réserves Naturelles de France va tester son nouvel outil de médiation à destination du public sourd

Un groupe de travail dédié à l’accueil du public sourd au sein de la Commission Éducation et Sensibilisation à la Nature de Réserves Naturelles de France développe actuellement un outil interactif de médiation en LSF.

Cet outil devrait permettre d’améliorer l’accueil du public sourd quelle que soit la nature des milieux naturels protégés, et quel que soit le niveau des agents d’accueil en langue des signes. Il sera composé entre autres d’un support modulable, dont 8 prototypes seront testés par des aires protégées cet été, du 24 juin au 20 octobre 2024.

À l’issue de cette phase de test, une formation sera élaborée, puis un déploiement à l’échelle nationale s’amorcera en 2025.

Les crapauducs réceptionnés, des crapelets sur le chemin du retour

Les crapauducs réceptionnés, des crapelets sur le chemin du retour

La fin du chantier en avril avec la reprise des enrobés à proximité des caniveaux ©Coseps.

Le chantier d’installation de crapauducs sur la route du Plâtre, principale zone d’écrasement des amphibiens lors de leurs migrations reproductrices vers l’Étang de Haute-Jarrie, a été réceptionné courant mai.

L’installation avait pris du retard suite aux fortes pluies de la fin d’année et à la conduite d’un autre chantier sur la même route, induisant un décalage du projet malgré le démarrage des migrations. Du fait de ces délais, des filets avec seaux de capture ont été installés (commande de l’équipe gestionnaire auprès de la LPO) comme les deux années précédentes. Les migrations ont été faibles cette année, conséquence des sècheresses de 2023 et 2022, avec un taux de mortalité sur la route du Plâtre 44,4 % contre 59,5 % en 2023. Les animaux écrasés provenaient de la route de Champagnier et n’ont pas été captés par les filets.

Les crapauducs sont désormais fonctionnels et permettent actuellement de capter les crapelets (jeunes crapauds d’environ 1 cm) quittant l’étang. L’équipe prévoit un suivi chiffré des passages d’adultes en 2025, dont la méthodologie reste à déterminer. Durant l’hiver 2024-2025, Grenoble-Alpes Métropole reprendra la structure de la voirie afin de terminer l’intervention. Ce nouveau chantier sécurisera, entre autres, les déplacements piétons des zones de stationnement vers les entrées de la RNR.

Les travaux des crapauducs ont été soutenus financièrement par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et la Fondation du Patrimoine.

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