La restauration écologique du site de la Rivoire désormais bien engagée !

La restauration écologique du site de la Rivoire désormais bien engagée !

Le démarrage du chantier, initialement prévu à l’automne, a été perturbé par les lâchers hydroélectriques de fin octobre puis de décembre. Les travaux préparatoires, consistant à installer un dispositif de suivi en continu de la qualité de l’eau, baliser les zones d’intervention, transplanter les espèces remarquables, prélever des végétaux en prévision de la revégétalisation, etc. ont été interrompus à deux reprises. Les premiers terrassements ont débuté au début du mois de janvier par la création d’une zone humide au nord du site en lieu et place d’anciens dépôts de granulats colonisés par des espèces envahissantes (Buddleia de David, Robinier faux-acacia…). Les matériaux extraits sont réutilisés au sud du plan d’eau pour la création de hauts fonds propices au développement de roselières. Dans les semaines à venir, les travaux se poursuivront par le retrait de l’imposant dépôt de graviers situé sur le banc central.

En amont du plan d’eau, la configuration du lit du Drac a fortement évolué sous l’effet des lâchers. De nouvelles zones en eau se sont créés et des dépôts de sédiments se sont accumulés, notamment sur l’ancienne piste d’accès. Ces changements, qui créent de la diversité et rajeunissent les milieux, sont profitables à la biodiversité et souhaitables pour le maintien d’un écosystème de rivières en tresses. Pour le chantier en cours, ils impliquent toutefois de revoir les modalités d’intervention sur ce secteur en particulier. Les travaux prévus sur cette zone seront reportés à l’automne 2024 ; le temps de trouver la meilleure solution technique possible avec les acteurs locaux et les services de l’État.

Des travaux d’urgence pour rétablir l’alimentation du canal de Malissoles suites aux lâchers

Des travaux d’urgence pour rétablir l’alimentation du canal de Malissoles suites aux lâchers

Les 14 et 15 novembre, des travaux d’urgence ont été conduits à la Rivoire pour rétablir l’alimentation en eau du canal de Malissoles rompue suite aux lâchers hydroélectriques du 24 octobre au 8 novembre. Des galets charriés lors de cet épisode s’étaient déposés au niveau de la diffluence en amont du plan d’eau de la Rivoire, renvoyant la totalité des écoulements en rive droite alors que la prise d‘eau est située en rive gauche au niveau du seuil (environ 800 m en aval). Les niveaux d’eau des étangs de Chasse-Barbier, alimentés exclusivement par ce canal, ont immédiatement baissé. Compte tenu de l’urgence à intervenir, l’entreprise SAS Carron a été mobilisée pour retirer les matériaux déposés. Cette opération a été supervisée par l’équipe de la Réserve afin de limiter les impacts, avec information préalable des principaux acteurs, notamment la police de l’eau. L’alimentation en eau du canal était rétablie dès le 15 novembre au matin.

Il s’agit d’une zone d’engravement naturel du Drac. Ces phénomènes se sont déjà produits dans le passé et se reproduiront inexorablement lors des prochaines crues. Un déplacement de la prise d’eau en rive droite est envisagée afin d’éviter des interventions récurrentes tout en pérennisant l’alimentation en eau du canal et des zones humides de Chasse-Barbier. Les études de faisabilité ont été réalisées mais la mise en œuvre reste conditionnée aux travaux de réfection du seuil de la Rivoire et l’aménagement d’une passe à poissons sur ce dernier.

Participez au recensement de l’araignée Nosferatu pour l’INPN

Participez au recensement de l’araignée Nosferatu pour l’INPN

Les invertébrés sont souvent peu visibles en hiver. Afin de patienter jusqu’au retour du printemps, participez jusqu’à fin décembre à une quête portée par l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

Celle-ci vise à mieux connaître la répartition géographique de l’Araignée Nosferatu (Zoropsis spinimana), espèce méridionale de plus en plus répandue en France métropolitaine et que l’on croise régulièrement dans les habitations. Les données collectées viendront enrichir le futur Atlas des araignées, projet mené par l’Association française d’Arachnologie (AsFrA).

Cette espèce est reconnaissable au motif sur son « dos ». Elle mesure de 14 à 18 mm pour les femelles et 10 à 13 mm pour les mâles (mais ses pattes peuvent être relativement grandes !). Malgré sa taille, elle est totalement inoffensive. Elle chasse les insectes dans la maison et ne tisse pas de toile.

Rappelons que cette quête ne doit pas être conduite sur le territoire des réserves car tout dérangement est interdit et les suivis doivent être programmés avec le gestionnaire. Vous pouvez cependant chercher l’espèce chez vous ou dans les zones ombragées qu’elle affectionne.

Pour cela, il suffit de télécharger l’application gratuite « INPN Espèces » sur son téléphone, de se créer un compte et de sélectionner la quête concernant l’araignée « Nosferatu ».

Vous pouvez en apprendre plus sur l’espèce ici : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/234211/tab/fiche

Téléchargez la fiche d’aide à la détermination de l’espèce ici.

Quels sont vos usages du Drac ? Une démarche participative dans le cadre du PAPI Drac

Quels sont vos usages du Drac ? Une démarche participative dans le cadre du PAPI Drac

Dans le cadre du Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) porté par le Symbhi, des travaux débuteront dès 2025 afin d’améliorer la protection contre les inondations par le Drac.

Ce programme d’actions doit permettre de renforcer la protection des inondations pour les personnes et leurs biens, tout en favorisant la restauration de la biodiversité et en menant une réflexion sur de nouveaux usages sur et aux abords du Drac.

Dans ce cadre, le Symbhi propose un questionnaire en ligne vous permettant de faire connaître vos usages actuels et souhaités.

La Réserve naturelle régionale des Isles du Drac fait partie du périmètre d’étude. Aussi, vous pouvez, en tant qu’usager, faire part de votre point de vue.

Pour cela, complétez le questionnaire en ligne sur https://ditesnoustout.fr/papidrac/